Augmentation des primes à la rénovation énergétique
Afin d’inciter un maximum de citoyens à entreprendre des travaux de rénovation énergétique dans leur logement et de les aider à faire face à l’augmentation des coûts (matériaux, main d’oeuvre), les montants de base des primes régionales et le plafond de subventionnement vont être revus à la hausse. L’audit Logement sera quant à lui moins contraignant.
Avertissement : le nouveau régime de primes détaillé ci-dessous a été adopté en 1ère lecture par le Gouvernement wallon. Il doit encore être soumis à différents avis dont celui du Conseil d’État. Son entrée en vigueur est attendue dans le courant de l’année 2023. Il est néanmoins conseillé de ne pas attendre cette entrée en vigueur pour déjà entreprendre son projet de rénovation énergétique (voir les mesures de transition prévues ci-dessous)
Cette réforme prévoit notamment d’augmenter la plupart des montants de base des primes ainsi que le plafond de subventionnement jusqu’à 90 % de la facture des travaux (contre 70 à 80 % précédemment). Selon la catégorie de revenus du demandeur, ce montant de base pourra être multiplié jusqu’à 6 fois !
Audit moins contraignant
L’octroi de certaines primes restera conditionné par la réalisation d’un audit Logement, très utile pour aiguiller le demandeur dans sa rénovation. Toutefois, l’audit n’aura plus de caractère contraignant en ce qui concerne l’ordre de réalisation des travaux.
En conséquence, l’auditeur ne devra plus procéder à la lourde vérification des factures (suivi des travaux) qui engendrait des coûts et des délais supplémentaires à charge du demandeur, toujours en attente de sa prime. Un frein important à la rénovation des logements se voit donc levé.
Primes toiture et petits travaux sans audit : relèvement du plafond
Les montants concernant l’isolation de la toiture ne seront plus exprimés en €/kwh économisé mais bien en €/m².
Les travaux éligibles aux primes petits travaux (sans audit) passeront d’un montant de 3000 € HTVA à 6000 € TVAC et ce, afin de prendre notamment en compte l’augmentation des coûts des travaux rencontrés sur le terrain.
Exemple
Monsieur et Madame X décident de changer leur châssis. Ils ont des revenus de 25.000 €/an brut. Ils peuvent bénéficier d’une prime multipliée par 4.
Dans le régime actuel, la prime de base avoisine les 25 €/m2 (à multiplier par 4 dans ce cas, soit 100 €/m²). Dans le futur régime, la prime de base sera plutôt à 65 €/m2 (à multiplier également par 4 ici, soit 260 €/m²).